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Cosmétiques : Le nouvel ingrédient biosourcé lysat de Willaertia magna C2c Maky pourrait être utilisé dans les formulations

Amoéba, biotech industrielle en pré-commercialisation spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, annonce avoir obtenu des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky pour le soin de la peau en cosmétique et avoir déposé une demande de brevet relative à cette invention. Dans le cadre de sa recherche de nouvelles applications, la Société a …

Cosmétiques : Le nouvel ingrédient biosourcé lysat de Willaertia magna C2c Maky pourrait être utilisé dans les formulations
“Ce nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonctions. L’ingrédient pourra être produit en masse grâce à nos outils industriels existants avec un niveau de qualité élevé et reproductible » déclare Fabrice Plasson, Président Directeur Général d’Amoéba.

Amoéba, biotech industrielle en pré-commercialisation spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, annonce avoir obtenu des résultats probants pour une utilisation du lysat de Willaertia magna C2c Maky pour le soin de la peau en cosmétique et avoir déposé une demande de brevet relative à cette invention.

Dans le cadre de sa recherche de nouvelles applications, la Société a découvert, de manière inattendue, que le lysat de l’amibe non pathogène Willaertia magna C2c Maky pourrait avoir un intérêt cosmétique. Pour valider cet usage, deux études ont été réalisées par des laboratoires spécialisés et les résultats probants décrits ci-dessous ont conduit la Société à déposer un brevet pour protéger l’utilisation du lysat comme ingrédient cosmétique.

Induction des gènes d’intérêt en cosmétique

Cette première étude a été réalisée par un laboratoire externe spécialisé dans le but d’évaluer le niveau d’induction de gènes cibles d’intérêt cosmétique après mise en contact de cellules de peau humaines cultivées en laboratoire avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky. Les résultats ont montré que le traitement de cellules humaines avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky stimule des fonctions cellulaires d’importance en cosmétique. Ces résultats démontrant l’induction de multiples gènes d’intérêt cosmétique ont conduit la Société à évaluer l’effet du lysat de Willaertia magna C2c Maky sur un modèle de peau en 3 dimensions (3D).

Evaluation de l’effet du lysat sur un modèle de peau 3D

Cette étude a été réalisée par LabSkin Creations, société de biotechnologie spécialisée dans l’ingénierie avancée de la peau en 3D et prestataire des grandes marques mondiales de cosmétiques.

Le lysat de Willaertia magna C2c Maky a été appliqué, tous les 2 à 3 jours pendant 30 jours, sur le modèle LabSkin 3D de peau reconstruite afin d’évaluer l’effet du lysat sur une peau vieillissante. Une partie des constructions tissulaires a été exposée à 100 mJ/cm2 d’UVB pour évaluer le niveau de protection induit par le lysat contre les effets des UVB.

Les résultats sur le modèle 3D de peau vieillissante et sur le modèle 3D de peau jeune soumise aux UVB ont montré que, par rapport aux conditions non traitées, le traitement avec le lysat de Willaertia magna C2c Maky augmente l’épaisseur de l’épiderme, conduit à une récupération de la différenciation terminale des cellules et améliore la qualité et l’abondance de la matrice extracellulaire qui est essentielle pour la cohésion des compartiments de la peau.

Le lysat d’amibe pourrait donc être utilisé comme ingrédient cosmétique pour les usages cosmétiques suivants : protection contre la mort cellulaire des cellules de la peau, – renouvellement cellulaire des cellules de la peau,
protection contre les effets des UV, anti-stress oxydatif, protection contre le photo-vieillissement.

La prochaine étape prévue dans les prochains mois consistera à réaliser une formulation test pour procéder à des essais cosmétiques sur des volontaires par des sociétés spécialisées.

La Société a déposé ce jour un brevet auprès de l’office français des brevets (Institut national de la propriété industrielle) intitulé « Composition cosmétique comprenant des protozoaires » pour protéger l’invention d’une composition cosmétique pour le soin de la peau comprenant des protozoaires du genre amibien Willaertia.

Au niveau réglementaire, en Europe et aux Etats-Unis, la mise sur le marché d’un produit cosmétique ne nécessite pas d’approbation préalable par une autorité compétente : la personne responsable de la mise sur le marché du produit cosmétique formulé doit procéder à une auto- évaluation de sa sécurité.

Amoéba pourrait proposer aux acteurs de l’industrie cosmétique un ingrédient dont l’absence de danger a été validée par toutes les études réglementaires réalisées pour l’application biocontrôle, l’ingrédient cosmétique étant identique à la substance active de biocontrôle.

« Nous sommes très fiers de cette découverte et de ces excellents résultats de preuve de concept. Le marché des produits cosmétiques est une industrie en pleine croissance qui a été remise en question ces dernières années en raison de l’origine chimique et de l’impact sanitaire et environnemental de ses ingrédients. Ce nouvel ingrédient cosmétique biosourcé ayant de nombreux effets bénéfiques pourrait permettre, une fois intégré dans une formulation cosmétique, d’obtenir un produit naturel multifonctions. L’ingrédient pourra être produit en masse grâce à nos outils industriels existants avec un niveau de qualité élevé et reproductible » déclare Fabrice Plasson, Président Directeur Général d’Amoéba.

ParLa rédaction
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