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Arômes et parfums : Afyren inaugure en Moselle sa première usine, une bioraffinerie unique au monde

Cette première unité de production industrielle à Carling Saint-Avold en Moselle permet de produire 7 acides 100 % biosourcés en circuit court et d’offrir une alternative aux acides pétro-sourcés habituellement utilisés dans des secteurs tels que les arômes et parfums, la chimie ou l’alimentation. Ce modèle de bioraffinerie unique, bas carbone et zéro déchet avec une implantation stratégique, au …

Arômes et parfums : Afyren inaugure en Moselle sa première usine, une bioraffinerie unique au monde
Fondée sur des micro-organismes naturels et protégée au niveau mondial grâce à dix familles de brevets, la technologie Afynerie permet de produire sept acides organiques 100 % biosourcés. Ces acides regroupent plusieurs applications parmi 6 secteurs clefs : l’alimentation humaine, l’alimentation animale, les arômes et parfums, les lubrifiants, la science des matériaux et les sciences de la vie.

Cette première unité de production industrielle à Carling Saint-Avold en Moselle permet de produire 7 acides 100 % biosourcés en circuit court et d’offrir une alternative aux acides pétro-sourcés habituellement utilisés dans des secteurs tels que les arômes et parfums, la chimie ou l’alimentation. Ce modèle de bioraffinerie unique, bas carbone et zéro déchet avec une implantation stratégique, au cœur de l’Europe pour ses clients et fournisseurs internationaux permettra une production de 16.000 tonnes d’acides carboxyliques biosourcés en 2024 ce qui permettra d’économiser 30 000 tonnes de CO2 par an.

70% de la production cible d’acides organiques déjà pré-vendue

Parfaitement opérationnelle et sécurisée, la bioraffinerie est en phase de démarrage de sa production comme annoncé, courant 2022. Afyren prévoit donc par la suite d’augmenter graduellement ses volumes pour produire d’ici deux ans 16.000 tonnes d’acides carboxyliques, une première mondiale. A ce stade, 70% de la production cible d’acides organiques de l’usine Afyren Nexoy est déjà pré-vendue.

Grace à son emplacement au centre du bassin betteravier européen, Afyren Neoxy a pu s’engager sur le respect de circuits courts via un contrat d’approvisionnement qui prévoit l’utilisation de co-produits issus de cultures sucrières situées dans un rayon maximum de quelques centaines de kilomètres autour de l’usine. Également proche de ses principaux clients, situés dans le Nord et l’Est de la France, au Bénélux et en Allemagne, l’usine peut également proposer une livraison sécurisée et bas carbone à ses partenaires.

Une plateforme technologique basée sur des micro-organismes naturels

Fondée sur des micro-organismes naturels et protégée au niveau mondial grâce à dix familles de brevets, la technologie Afynerie permet de produire sept acides organiques 100 % biosourcés. Ces acides regroupent plusieurs applications parmi 6 secteurs clefs : l’alimentation humaine, l’alimentation animale, les arômes et parfums, les lubrifiants, la science des matériaux et les sciences de la vie.

Les acides carboxyliques produits par Afyren offrent une alternative décarbonée à leurs équivalents, traditionnellement pétro-sourcés. En effet, ceux-ci sont directement issus de coproduits de la betterave sucrière et sont transformés sur la plateforme de Saint-Avold grâce à des étapes de fermentation, d’extraction et de purification.

Ce procédé biomimétique permet également la production d’un engrais utilisable en agriculture biologique permettant d’optimiser au mieux les ressources dans une logique complètement circulaire. En produisant des acides biosourcés qui ont des performances applicatives identiques à celles des acides pétro- sourcés, et qui répondent à des certifications exigeantes, Afyren offre une alternative durable à ses partenaires tout en leur permettant de générer un bilan carbone extrêmement amélioré.

Une bioraffinerie ancrée dans les enjeux environnementaux, économiques et sociétaux des territoires

Afin de mener à bien ce projet industriel, Afyren a réuni un financement complet de plus de 80 millions d’euros provenant de soutiens publics et privés : Pour assurer la phase d’industrialisation de sa technologie, Afyren a choisi de s’associer à Bpifrance, à travers son fonds « Société de Projets Industriels » (SPI). Afyren Neoxy a ainsi pris la forme d’une coentreprise, détenue à 51% par Afyren et à 49% par le fonds « Société de Projets Industriels » (SPI) géré par Bpifrance. L’entreprise bénéficie aussi du soutien important de l’Union Européenne et du partenariat public-privé Bio-based Industries Joint Undertaking (BBI JU). Dans le cadre de la reconversion de la plateforme, Total Energies a apporté un soutien financier mais aussi proposé une assistance opérationnelle. Par ailleurs, la construction du site de production a bénéficié de l’appui important de la Région Grand Est et de la Communauté d’Agglomération de St-Avold Synergie (CASAS). Enfin, AFYREN s’appuie également sur le financement du Plan France Relance. Afyren Neoxy a également su compter sur le soutien de ses partenaires historiques dans la structuration de son financement bancaire : BNP, Banque Populaire, Crédit Agricole et Bpifrance.

Construire une industrie bas carbone globale et circulaire

La mise en service du site a permis le recrutement de 60 personnes, couvrant toute la palette des métiers industriels (production, maintenance, contrôle qualité, sécurité, administration). Pour le recrutement de ses opérateurs de fabrication, Afyren Neoxy a d’ailleurs mis en place un partenariat avec Pôle-emploi et l’IUT de Saint Avold afin de sélectionner des candidats aux profils très variés, selon leurs capacités et leurs compétences, et les former aux métiers de l’entreprise. Avec le recrutement de cette nouvelle équipe diverse et compétente, AFYREN entend renforcer son modèle de gouvernance RSE, basé sur la bienveillance et l’implication de ses salariés au sein d’un projet porteur de sens. Avec un ancrage territorial fort, l’entreprise participe ainsi au développement de la filière bioéconomie en France et en Europe, en créant des emplois industriels non délocalisables pour servir une demande mondiale croissante.

«Forts de ce premier succès, nous étudions d’ores et déjà deux scénarios pour l’implantation d’une deuxième usine en Amérique du Nord ou en Asie. Nous évaluons bien évidemment la structuration du financement mais nous étudions aussi très attentivement les composantes environnementales pour que cette deuxième usine profite également d’un accès en circuit court à la biomasse locale, explique Nicolas Sordet, Directeur Général et cofondateur d’AFYREN, «Cette première inauguration n’est donc que le début d’une nouvelle grande entreprise collective : construire une industrie bas carbone globale et circulaire en apportant des solutions biosourcées bâties pour et avec notre environnement. »

ParLa rédaction
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