Adopter une juste mesure des utilités, un premier pas vers une décarbonation réussie
Comment concilier les impératifs de production avec la nécessité de réduire l’empreinte carbone ? La question de la juste mesure de ses utilités émerge comme un impératif incontournable, marquant ainsi le premier pas sur le chemin de la décarbonation. Pour les acteurs des secteurs cosmétiques et pharmaceutiques, décarboner les processus industriels est une nécessité, mais le défi réside souvent …
Comment concilier les impératifs de production avec la nécessité de réduire l’empreinte carbone ? La question de la juste mesure de ses utilités émerge comme un impératif incontournable, marquant ainsi le premier pas sur le chemin de la décarbonation.
Pour les acteurs des secteurs cosmétiques et pharmaceutiques, décarboner les processus industriels est une nécessité, mais le défi réside souvent dans le démarrage. Par où commencer ? Comment opérer des changements significatifs tout en maintenant l’efficacité opérationnelle ? C’est dans ce contexte que la mise en place d’un suivi « sur mesure » des flux énergétiques apparaît comme une stratégie prometteuse.
Endress+Hauser offre une réponse à cette problématique avec une gamme diversifiée d’appareils de mesure intelligents. En fournissant une analyse détaillée des consommations en temps réel, ces solutions permettent d’identifier les points de consommation excessifs et d’optimiser les processus. Des calculs de rendement précis et des indicateurs de performance énergétique spécifiques sont désormais à portée de main, offrant aux entreprises pharmaceutiques et cosmétiques les outils nécessaires pour prendre des mesures éclairées vers la décarbonation.
Dans cette introspection sur la juste mesure de ses utilités, l’industrie pharmaceutique et cosmétique s’engage sur une voie où l’efficacité opérationnelle se conjugue harmonieusement avec la responsabilité environnementale. La décarbonation devient ainsi un objectif atteignable, un pas décisif vers un avenir durable.
Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050
Dans l’optique de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, la France devra avoir atteint la neutralité carbone d’ici à 2050. Une course contre la montre pour l’industrie qui, toutes activités confondues, est l’une des sources les plus émettrices de CO2. Selon l’ADEME (Agence de la Transition écologique), elle représente à elle seule un cinquième de la consommation énergétique française. Dans la perspective d’une réduction de 80 % des émissions industrielles à horizon 2050, ainsi que le préconise la SNBC (Stratégie nationale bas carbone), les industriels doivent multiplier dès aujourd’hui leurs initiatives en faveur de la décarbonation de leurs process.
Consommer moins, mieux et autrement
La neutralité carbone, nommée aussi « net zéro » ou « zéro émission nette », consiste à la fois à réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à neutraliser les GES émis par les GES captés. Une décarbonation soutenue par l’optimisation de sa consommation énergétique, selon trois manières de procéder :
- Consommer moins = Faire des économies
d ́énergie en veillant à la sobriété de ses usages (par ex., éteindre les veilles ou les lumières inutiles, diminuer sa consommation d’eau)
- Consommer mieux = Œuvrer pour l’efficacité énergétique (par ex., optimiser l’isolation de ses bâtiments ou récupérer la chaleur fatale)
- Consommer autrement = Recourir à des sources d’énergie bas carbone (par ex., des énergies renouvelables – solaire, éolienne, hydraulique – ou de la biomasse durable – du biométhane à la place du gaz naturel fossile)
Toutefois, certains secteurs industriels, comme la chimie, l’agro-alimentaire ou la sidérurgie, demeurent encore très dépendants de combustibles fossiles fortement émetteurs de CO2. Limiter les émissions de GES commence donc par la juste mesure de leurs utilités (air comprimé, vapeur, gaz naturel, liquide de refroidissement, eau chaude, etc.), converties en énergie « utile » pour leurs process industriels, sous forme mécanique ou thermique.
Des débitmètres intelligents pour une mesure juste
Selon l’ADEME, les utilités consomment presque 1/3 de l’énergie produite. Optimiser leurs flux énergétiques représente donc une nécessité majeure, à la fois sur le plan environnemental et économique. Pour autant, de nombreux sites industriels ne sont pas « toujours en mesure » de les quantifier avec précision. D’où la nécessité de disposer d’instruments de mesure performants et adaptés aux réalités de son terrain d’activité.
Vous souhaitez par exemple suivre les performances de votre réseau d’air comprimé. Le Proline T-Mass F/I300 et B150 délivrent des informations vous permettant de connaître l’état de votre installation, en ses différents endroits – à la sortie des compresseurs, sur le réseau et aux postes utilisateurs. Ce débitmètre massique thermique, capable de mesurer de très faibles débits, repèrera les fuites sur n’importe quelle portion du réseau, y compris le week-end, quand vos installations sont à l’arrêt. Une chasse aux fuites qui permet une économie d’énergie mais aussi d’argent. Le Prowirl 200, quant à lui, est unique dans son genre.
Ce débitmètre est le premier débitmètre vortex au monde à disposer d’une option de surveillance de la qualité de la vapeur : en cas de présence de vapeur humide, il émet un message d’alerte. Une aide précieuse pour suivre le rendement d’une chaudière ou l’efficacité d’un échangeur et pouvoir, en cas de baisse du titre vapeur, mettre en place les actions correctives en amont afin d’assurer un fonctionnement sécurisé, fiable, efficace et durable de son installation.
Jusqu’à 30 % : C’est le pourcentage de pertes d’air comprimé, sous la forme de fuites, sur un réseau laissé sans surveillance.
36% : C’est le pourcentage de combustibles utilisés par l’industrie pour produire des fluides caloporteurs.
Parmi eux, la production de vapeur est l’une des plus onéreuses, en raison du traitement de l’eau et de la maintenance des équipements qui lui sont nécessaires.
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