Monkeypox : La HAS publie des réponses afin d’accompagner les professionnels de santé
Alors que le virus Monkeypox (variole du singe) continue de circuler, la HAS publie des réponses afin d’accompagner les professionnels de santé de premier recours dans la prise en charge des personnes à risque d’être infectées par le virus. Du diagnostic au traitement en passant par la vaccination et la prévention, la HAS passe en revue les clés d’une prise …

Alors que le virus Monkeypox (variole du singe) continue de circuler, la HAS publie des réponses afin d’accompagner les professionnels de santé de premier recours dans la prise en charge des personnes à risque d’être infectées par le virus. Du diagnostic au traitement en passant par la vaccination et la prévention, la HAS passe en revue les clés d’une prise en charge adaptée. Pour compléter cette information, la HAS organisera prochainement un webinaire à l’intention des professionnels de santé.
Jusqu’alors principalement présent en Afrique de l’Ouest ou Centrale, le virus Monkeypox diffuse depuis le mois de mai 2022 en Europe et notamment en France, avec une présentation clinique qui semble différente.
Ainsi, 3 547 cas confirmés ont été recensés sur le territoire au 29 août 2022, dont 68 patients (soit 3%) hospitalisés. En France, environ 95% des cas concernent des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Saisie par la Direction générale de la santé, la HAS publie des Réponses rapides afin d’accompagner les professionnels de santé de premier recours dans la prise en charge des patients présentant les symptômes d’une infection ou des personnes contacts à risque d’être contaminées. Ce document, élaboré en lien étroit avec les sociétés savantes et les associations de patient, synthétise les données actuelles et s’appuie sur les travaux antérieurs en particulier ceux de Santé publique France pour dresser un panorama complet des éléments de réponse connus à ce stade sur le virus.
Pour une meilleure prise en charge
Dans le cadre de ce document, la HAS rappelle que le diagnostic est avant tout clinique. Il s’appuie sur un interrogatoire du patient et sur le contexte d’apparition des symptômes. Ces derniers se présentent sous plusieurs formes (lésions cutanées, adénopathies douloureuses, angine, anite, rectite, fièvre…) et surviennent après une période d’incubation comprise entre 5 et 21 jours. Le diagnostic biologique par test PCR spécifique par prélèvement des lésions cutanées ou muqueuses n’est utile qu’en cas de doute, et ne concerne pas les personnes asymptomatiques.
En raison du mode de transmission principalement sexuel, la HAS recommande d’interroger le malade sur son statut VIH et de réaliser d’emblée et systématiquement un bilan des infections sexuellement transmissibles, composé d’examens sanguins (sérologie VIH, VHB, VHC, Syphilis) et urinaires PCR (gonocoque et chlamydia sur premier jet urinaire).
Concernant la prise en charge, la HAS fait le point sur l’ensemble des mesures à mettre en œuvre et rappelle ainsi que le patient doit s’isoler dès l’apparition des symptômes et jusqu’à la guérison complète des lésions et au moins 21 jours. Il doit ainsi s’abstenir de tout contact physique et notamment de rapports sexuels, même protégés, pendant cette période. La HAS détaille les précautions à prendre pour éviter la transmission, les conseils d’hygiène et le suivi de l’évolution des symptômes. S’il n’existe pas encore de traitement spécifique pour les formes simples de la maladie, ces Réponses rapides regroupent les informations sur les traitements symptomatiques et notamment sur la prise en charge des lésions cutanées, de la douleur et sur l’indication éventuelle d’un traitement antibiotique en cas de surinfection.
La HAS rappelle que la prescription d’anti-inflammatoires ou de corticoïdes est à proscrire. La prise en charge est en général ambulatoire avec une évolution favorable en 2 à 4 semaines en moyenne. Si ce n’est pas le cas, les critères d’hospitalisation sont précisés.
La HAS insiste aussi sur la nécessité de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un des vaccins auprès d’un centre régional de pharmacovigilance ou sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables. La déclaration de l’infection au virus Monkeypox est, quant à elle, obligatoire.
La HAS insiste également sur le rôle essentiel les professionnels de santé de premier recours pour participer activement à la limitation de la propagation et de la gravité de l’épidémie. Il s’agit notamment, en identifiant au sein de sa patientèle les patients les plus exposés, de proposer la vaccination, d’expliquer les modalités de transmission mais aussi d’informer le patient des symptômes à surveiller. Plus largement, la HAS souligne la nécessité de promouvoir la santé sexuelle et la réduction des risques et de proposer pour ces publics un dépistage des infections sexuellement transmissibles.
En complément de ces Réponses rapides, la HAS publie 3 fiches pratiques consacrées à la prise en charge des patients, aux personnes contacts à risques et à la vaccination. Pour accompagner ses travaux auprès des professionnels de santé, elle organisera également prochainement un webinaire. La Haute Autorité de santé précise que ses Réponses rapides seront actualisées en fonction de l’avancée des connaissances.

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