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Données médicales : Les Français sous estiment les attaques informatiques

Dans l’hypothèse où ils seraient victimes d’un piratage (41% disent l’avoir déjà été), les Français sont moins inquiets du possible vol de leurs données de santé que de leurs identifiants sur les réseaux sociaux. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Ifop pour Galeon.care, entreprise française spécialisée dans la collecte, la sécurisation et la valorisation de données médicales. En …

Données médicales : Les Français sous estiment les attaques informatiques
En 2021, l’Agence du numérique en santé (ANS) a comptabilisé quelque 730 cyberattaques qui ont visé les hôpitaux et établissements de santé, soit un doublement par rapport à 2020. Appelés par l’Ifop à donner selon eux le nombre de ces intrusions, les Français sous-estiment l’ampleur du phénomène. En effet, 83% des interrogés ont livré un chiffre inférieur à la réalité. 56% des Français pensent qu’il y en a eu moins d’une centaine l’année dernière et plus d’un quart (27%) moins de 10. Seuls 2% des personnes interrogées se sont placées dans la bonne fourchette.

Dans l’hypothèse où ils seraient victimes d’un piratage (41% disent l’avoir déjà été), les Français sont moins inquiets du possible vol de leurs données de santé que de leurs identifiants sur les réseaux sociaux. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Ifop pour Galeon.care, entreprise française spécialisée dans la collecte, la sécurisation et la valorisation de données médicales.

En dépit du nombre élevé de cyberattaques subies par les établissements de santé dans l’Hexagone – 730 recensées en 2021 – l’hôpital demeure l’institution en laquelle nos concitoyens ont le plus confiance pour la protection de leurs informations personnelles, même si celle-ci reste relative. Mise en lumière par cette étude, la large sous-estimation par les Français des attaques informatiques subies par les hôpitaux explique en partie ce constat.

Vol des données médicales : des conséquences moins perceptibles

S’il inquiète 59% des Français, le vol de leurs données médicales en cas de piratage arrive loin derrière la perte des données bancaires (88%), le vol d’argent (87%) ou encore l’usurpation de leur identité (86%). Ils redoutent également bien plus (72% sont dans ce cas) le fait de se faire dérober leurs identifiants sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. Il est vrai que ces différents cas de figure sont perçus comme entraînant des conséquences immédiates et palpables, ce qui semble moins évident en ce qui concerne les informations liées à la santé. Les femmes sont plus nombreuses (66%) à se dire inquiètes à l’idée d’un hack de leurs données médicales que les hommes (52%) tandis que les personnes âgées de plus de 65 ans sont les moins angoissées (53% contre 62% pour les 18-24 ans) par cette perspective.

Quand on les interroge sur les institutions ou sites en lesquels ils ont le plus confiance pour préserver la sécurité de leurs données, les Français citent en premier l’hôpital et les établissements de santé. S’ils sont 79% à leur accorder cette confiance, celle-ci est toutefois à relativiser puisque seuls 19% de nos concitoyens disent avoir « tout à fait confiance ». C’est néanmoins beaucoup plus que les collectivités locales, les plates-formes de commerce en ligne et les réseaux sociaux auxquels à peine plus d’un Français sur 5 fait confiance en la matière.

En 2021, l’Agence du numérique en santé (ANS) a comptabilisé quelque 730 cyberattaques qui ont visé les hôpitaux et établissements de santé, soit un doublement par rapport à 2020. Appelés par l’Ifop à donner selon eux le nombre de ces intrusions, les Français sous-estiment l’ampleur du phénomène. En effet, 83% des interrogés ont livré un chiffre inférieur à la réalité. 56% des Français pensent qu’il y en a eu moins d’une centaine l’année dernière et plus d’un quart (27%) moins de 10. Seuls 2% des personnes interrogées se sont placées dans la bonne fourchette.

La blockchain au service de la sécurité des données de santé ?

La blockchain, technologie sur laquelle s’appuient notamment les cryptomonnaies, est réputée pour assurer un niveau de sécurité très important aux données qu’elle rend infalsifiables. Mais elle demeure encore peu connue du grand public, 30% de personnes interrogées en ayant déjà entendu parler et 7% pouvant dire précisément ce dont il s’agit. Toutefois, après explication de son fonctionnement, 59% des répondants estiment qu’elle peut être une solution efficace pour la protection de leurs données au sein des hôpitaux. Une opinion que partagent plus particulièrement les plus de 35 ans (61%), les diplômés de l’enseignement supérieur (64%) et les catégories sociales les plus aisées (68%).

(sources : Ifop / Galeon.care) Enquête réalisée par l’Ifop pour Galeon auprès d’un échantillon de 1 005 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population de France métropolitaine, par questionnaire auto-administré du 18 au 21 mars 2022.

 

ParLa rédaction
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