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Prise en charge : L’expérimentation OsyS étendue à une vingtaine de pharmacies volontaires

Deux ans après avoir été autorisée en Bretagne, à titre expérimental, la prise en charge du premier recours à l’officine a démontré toute sa pertinence. Autorisé dans le cadre de l’article 51, OsyS (Orientation dans le Système de Soins) s’est révélé utile et approprié pour les patients résidant dans des zones où l’accès à un médecin traitant se révélait …

Prise en charge : L’expérimentation OsyS étendue à une vingtaine de pharmacies volontaires
«L’objectif est de proposer entre autes une réponse aux besoins de la population démunie face à la désertification médicale, de valoriser la prise en charge du premier recours par le pharmacien d’officine, de libérer du temps médical et de contribuer à limiter le recours inapproprié aux urgences saturées dans la région Bretagne », souligne Nicolas Fauquet, responsable du projet au sein de PHSQ. ©PHSQ

Deux ans après avoir été autorisée en Bretagne, à titre expérimental, la prise en charge du premier recours à l’officine a démontré toute sa pertinence. Autorisé dans le cadre de l’article 51, OsyS (Orientation dans le Système de Soins) s’est révélé utile et approprié pour les patients résidant dans des zones où l’accès à un médecin traitant se révélait compliqué voire impossible. Portée par l’assocation Pharma Système Qualité (PHSQ), cette expérimentation va donc être étendue à une vingtaine de nouvelles pharmacies volontaires et pourrait être proposée par duplication à trois autres régions.

«Aux termes de 18 mois, quelque 1500 triages ont été réalisés dans la cinquantaine d’officines expérmentatrices”, explique la directrice générale de PHSQ, Martine Costedoat.  «L’objectif est de proposer entre autes une réponse aux besoins de la population démunie face à la désertification médicale, de valoriser la prise en charge du premier recours par le pharmacien d’officine, de libérer du temps médical et de contribuer à limiter le recours inapproprié aux urgences saturées dans la région Bretagne », souligne Nicolas Fauquet, responsable du projet au sein de PHSQ. Des objectifs né d’un constat partagé par les URPS (Union régionale des professionnels de santé) médecins et pharmaciens bretons. Dans la seconde phase, il sera question d’identifier les voies de progrès à réaliser au cours des 12 prochains mois pour renforcer faisabilité, efficacité et efficience d’OSyS.

ParLa rédaction
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