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Covid-19 : L’électrostimulation couplée à l’Intelligence Artificielle pour la rééducation des formes graves

Prendre en charge les formes graves de la COVID-19 après la sortie du service de réanimation, voilà l’objectif de l’étude menée par Kurage et l’hôpital Henry Gabrielle à Lyon. Cette étude débutée au printemps 2020 démontre que l’utilisation du vélo à électrostimulation réduit le temps de sédentarité journalier, soit 200 minutes à un mois de rééducation, chez ces premiers …

Covid-19 : L’électrostimulation couplée à l’Intelligence Artificielle pour la rééducation des formes graves
«Si ces premiers tests sont encourageants, nos solutions pourraient à terme améliorer considérablement le quotidien et la réhabilitation des patients. Nous prenons aussi en compte les soignants, qui, donneraient plus d’autonomie à leurs patients», affirme Rudi Gombauld, Président Directeur Général de Kurage.

Prendre en charge les formes graves de la COVID-19 après la sortie du service de réanimation, voilà l’objectif de l’étude menée par Kurage et l’hôpital Henry Gabrielle à Lyon. Cette étude débutée au printemps 2020 démontre que l’utilisation du vélo à électrostimulation réduit le temps de sédentarité journalier, soit 200 minutes à un mois de rééducation, chez ces premiers patients comparativement à ceux qui ont utilisé le vélo sans électrostimulation. 17% des cas confirmés de la COVID-19 par prélèvement RT-PCR développent un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (Chen et al., 2020), nécessitant une hospitalisation en service de réanimation (World Health Organization, 2020) pour une durée de séjour médiane entre 4 et 21 jours. «La pandémie nous a fait réfléchir sur la plus-value de notre solution pour les patients atteints par la Covid- 19. En effet, très affaiblis, il leur était compliqué de retrouver une vie normale en sortie de réanimation. Avec la collaboration scientifique, humaine et matérielle établie entre Kurage et le centre de rééducation de l’hôpital Henry Gabrielle de Lyon nous avons mis à profit notre solution de stimulation électrique fonctionnelle», explique Kurage qui se donne pour mission de rendre l’activité sportive et ses bienfaits accessibles à tous.

Des études au plus près des patients

«Les premiers tests se sont avérés très concluants et les patients ont retrouvé le plaisir de se mouvoir sur un ergomètre qu’ils connaissent», explique Rudi Gombauld, Président Directeur Général de Kurage. Le panel d’utilisateurs était composé de personnes âgées de 65 à 75 ans (les plus touchées par la Covid-19). L’âge cependant, n’est pas une contrainte dans notre étude. Les individus avaient été préalablement choisis car ils ne présentaient pas de contre-indications à l’électrostimulation (Pacemaker etc.). «En conclusion des tests, nous relevons que tous les patients ont réussi à tenir une puissance cible intéressante, et donc à mobiliser suffisamment leur corps pour voir des progrès rapides et significatifs», indique Rudi Gombauld, Président Directeur Général de Kurage. «Si ces premiers tests sont encourageants, nos solutions pourraient à terme améliorer considérablement le quotidien et la réhabilitation des patients. Nous prenons aussi en compte les soignants, qui, donneraient plus d’autonomie à leurs patients», affirme Rudi Gombauld, Président Directeur Général de Kurage.

Lors de la première vague Covid, quatorze patients infectés par le virus Sars-Cov-2, pris en charge à l’hôpital Henry Gabrielle, avaient été inclus dans l’expérimentation. Des hommes en surpoids de 38 à 72 ans, qui ont tous développé une forme sévère de la maladie ayant nécessité une hospitalisation en réanimation, avec mise en place de ventilation et de sédation. Des patients que le kiné a encouragés, soutenus et rééduqués pendant plusieurs semaines sur le chemin du rétablissement dès leur entrée à l’hôpital.

Les résultats de cette première phase exploratoire ont été publiés en 2021. Ils démontrent que l’utilisation du vélo à électrostimulation réduit le temps de sédentarité journalier, soit 200 minutes
à un mois de rééducation, chez ces premiers patients comparativement à ceux qui ont utilisé le vélo sans électrostimulation. « Ils vont bien et continuent à progresser », précise le chercheur et soignant. Le second essai randomisé actuellement en cours devrait permettre d’établir la preuve scientifique des bénéfices du dispositif.

ParLa rédaction
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