Aller directement au contenu

Cosmetic Valley veut devenir le fer de lance de l’innovation et de l’industrie cosmétique en Europe

Réunis le 28 juin 2022 en Assemblée générale, extraordinaire, puis ordinaire, les adhérents de Cosmetic Valley ont adopté toutes les résolutions qui leur étaient proposées, qu’il s’agisse de la modification des statuts du pôle et des conditions de désignation de son président, ou bien du retour aux fondamentaux de son business model (+ de 2/3 de recettes provenant du …

Cosmetic Valley veut devenir le fer de lance de l’innovation et de l’industrie cosmétique en Europe
Cosmetic Valley a tenu son assemblée générale 2022. De gauche à droite : Thomas Riou – Verescence, Christian Combeau – Puig, Nicolas Mayer Rossignol – Métropole Rouen Normandie – Marc-Antoine Jamet et Christophe Masson – Cosmetic Valley © Alan Aubry – Métropole Rouen Normandie

Réunis le 28 juin 2022 en Assemblée générale, extraordinaire, puis ordinaire, les adhérents de Cosmetic Valley ont adopté toutes les résolutions qui leur étaient proposées, qu’il s’agisse de la modification des statuts du pôle et des conditions de désignation de son président, ou bien du retour aux fondamentaux de son business model (+ de 2/3 de recettes provenant du secteur privé, exercice obligatoirement excédentaire, chiffre d’affaires de près de 5 M€).

L’ancrage normand de cette journée n’était pas infondé. La Normandie, l’un des territoires historiques du pôle, est forte des 250 entreprises du secteur cosmétique réalisant un chiffre d’affaires annuel de 7 milliards d’euros (le CA national est de 45 Mds d’€). Avec 91 projets de R&D pour un encours de 110 millions d’euros (sur les 400 projets et 450 M€ que gère le pôle), elle est, aussi, un partenaire essentiel de Cosmetic Valley en matière de performance technologique et d’innovation scientifique, ce qui fera demain sur les marchés du monde, avec l’authenticité des produits, la sécurité du consommateur et la préservation de la planète.

Spécialisée dans la sécurité, celle des produits dans l’Eure, à Évreux qui accueille la plateforme dédiée à la mesure de la sécurité sanitaire et de l’innocuité des produits, Cosmetomics@Normandie, celle de la logistique en Seine-Maritime, ainsi qu’un centre de ressources, le projet LIPACO Seine financé par le Contrat de Plan Interregional Etat-Régions Vallée de la Seine et l’ADEME qui vise à digitaliser la supply chain, la Normandie a investi de manière significative dans ce domaine d’excellence de l’industrie cosmétique.

A la tribune, l’équipe des permanents de Cosmetic Valley est revenue sur l’année paradoxale qui vient de s’écouler, encore marquée par la pandémie, les inquiétudes liées à la situation internationale, les difficultés d’approvisionnement en énergie et en matières premières, les tensions sur l’emploi et la pénurie de main d’œuvre, les questions logistiques (approvisionnement en verre par la Glass Vallée naguère inquiète de ne plus écouler ses flacons, aujourd’hui en sous capacité de production) et les incertitudes que ces éléments pourraient faire peser sur les opérations de sociétés cosmétiques dont les exportations vont probablement battre un nouveau record, après celui de 2021, en 2022, pour une fois encore réaliser le second excédent commercial de la France derrière l’aéronautique.

Marc-Antoine Jamet a rappelé les défis qui se posent à la filière selon 3 axes :  La nécessité de jouer collectif. Cette exigence a toujours été celle du pôle, société des égaux entre PME et grands groupes, fournisseurs et donneurs d’ordre, vecteur d’open innovation et d’innovation collaborative. Elle est devenue impérative pour réussir la transition écologique du secteur et faire front face aux turbulences économiques. C’est pourquoi, en partenariat avec les pouvoirs publics, Cosmetic Valley veut prolonger la dynamique lancée, grâce à Agnès Panier- Runacher, alors ministre de l’Industrie, par la création d’un Comité de filière propre au secteur et les États généraux de la cosmétique que le Pôle avait organisés. Dans ce cadre, l’objectif de Cosmetic Valley reste de fédérer sous la bannière d’une marque nationale, «Cosmetic Valley France», les efforts à l’international de ses adhérents et la promotion, avec Business France, du « Fabriqué en France ».

Autre défi, mettre le cap sur l’Europe. L’ouverture d’une antenne à Bruxelles et le lancement d’une plateforme S3 réunissant autour de Cosmetic Valley d’autres clusters européens qui ont fait le choix de parier sur la cosmétique, illustrent la volonté du pôle d’être le fer de lance de l’innovation et de l’industrie cosmétique en Europe alors même que les échéances juridiques (évolution de Reach et de la réglementation cosmétique) y seront nombreuses en 2022. Enfin, le nécessaire approfondissement de la coopération régionale. À l’instar des partenariats mis cette année en place avec la Guyane, où Cosmetic Valley a inauguré une antenne qui sera un atout dans de sa stratégie en faveur de la biodiversité, bientôt en Martinique, et avec l’Île-de-France, première région économique du continent, d’autres territoires devraient suivre en 2022 et des négociations ont, déjà, été initiées en ce sens ces derniers mois avec les Hauts-de-France. Par la poursuite de ce maillage territorial, véritable tissu industriel à l’allemande, en emmenant ses adhérents à l’international, en animant la filière, Cosmetic Valley se donne les moyens, avec de nouvelles ressources, de nouveaux partenaires, de nouveaux débouchés, de conserver à la France sa place de leader mondial dans un univers de plus en plus concurrentiel.

«La période est difficile, mais elle peut et elle doit, aussi, être porteuse d’opportunités. Nous devons être activistes, pas attentistes. La ville de Rouen qui accueillait l’Assemblée générale de notre pôle a su se réinventer et, tout en relevant les défis du temps, retrouver son attractivité. C’est une inspiration pour Cosmetic Valley qui, avec ses partenaires, publics et privés, et forte de la richesse et du dynamisme de ses membres, lance de nouveaux projets, pour donner à la filière les moyens de réussir sa transformation écologique, numérique, géopolitique et technologique, afin de conserver son leadership mondial. Ma présidence n’a pas d’autres buts», a déclaré Marc-Antoine Jamet.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse
En vidéo
Send this to a friend