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Traitement des eaux usées : Qu’est-ce que la technologie des biodisques choisie par Léa Nature

Pour sa nouvelle usine cosmétique de Périgny (17), construite selon un cahier des charges écologique, Léa Nature a choisi une solution innovante pour le traitement des eaux usées. Celle-ci est équipée de la technologie des biodisques, qui consiste, sans produits chimiques, avec une consommation électrique réduite, et un impact visuel et olfactif minimal, à rejeter de l’eau clarifiée. Une …

Traitement des eaux usées : Qu’est-ce que la technologie des biodisques choisie par Léa Nature

Pour sa nouvelle usine cosmétique de Périgny (17), construite selon un cahier des charges écologique, Léa Nature a choisi une solution innovante pour le traitement des eaux usées. Celle-ci est équipée de la technologie des biodisques, qui consiste, sans produits chimiques, avec une consommation électrique réduite, et un impact visuel et olfactif minimal, à rejeter de l’eau clarifiée. Une première en France sur une application industrielle.

Une station d’épuration intégrée à impact limité sur l’environnement

Dès 2011, Léa Nature a mandaté un bureau d’étude pour définir un pré- traitement des effluents le plus écologique possible sans ajout de produits chimiques, à faible consommation d’énergie, avec une exploitation simple et à faible impact paysager et olfactif. Le pré-traitement par biodisques a été la solution technique de traitement des eaux usées cosmétiques retenue. Un pilote a été mis en place en 2016 pour valider l’efficacité de ce process de traitement, utilisé à ce jour principalement par les collectivités rurales. Durant 4 mois, le pilote a fait ses preuves et a confirmé que cette biotechnologie est adaptée au traitement des effluents cosmétiques issus de nos fabrications et parfaitement conforme aux limitations règlementaires.

La technologie des biodisques

L’étape 1 consiste à la décantation des eaux usées de fabrication dans 3 fosses, pour réduire au maximum les effluents à traiter. L’étape 2 porte sur le traitement par biodisques à savoir des micro-organismes d’origine naturelle sont déposés sur de grands disques, partiellement immergés dans l’effluent à traiter, animés d’un mouvement de rotation, lequel assure à la fois le mélange et l’aération. Les micro-organismes absorbent les matières organiques et forment alors un biofilm qui se fixe sur le disque rotatif. L’accumulation de matières biologiques sur les disques en augmente l’épaisseur et forme une couche de boue. Lorsque les disques passent à l’air libre, l’oxygène est absorbé, ce qui favorise l’oxydation de la matière organique et la croissance de la biomasse. Quand cette dernière est suffisamment épaisse (environ 5 mm), une certaine quantité se détache et s’échappe pour décanter à l’étape suivante. L’étape 3 consiste à une 2e décantation. Le décanteur lamellaire alimenté au débit de 300 m3/h permet la décantation des boues et l’évacuation en surface de l’eau épurée. L’étape suivante consiste à l’évacuation des boues qui seront revalorisées en partie en économie circulaire pour l’agriculture. Enfin la 5e étape permettra le refoulement des eaux usées, avec 70% de matières organiques en moins. Une eau prétraitée et clarifiée part à la station d’épuration de la ville. L’air vicié des eaux usées est traité par filtration au charbon actif pour limiter les odeurs.

«Engagés de nature, nous avons eu à cœur de concevoir une installation respectueuse de l’environnement. Dans un souci de développement durable et en partenariat avec l’Agence de l’eau, nous avons priorisé nos actions environnementales sur l’énergie (chaufferie basse température) et surtout sur la consommation . 70% de matières organiques en moins dans les effluents rejetés. À ce titre, la mise en place des disques biologiques a été un projet novateur et durable pour dépolluer nos effluents et limiter notre impact environnemental et sociétal», explique Julien Campion, Responsable production cosmétique chez Léa Nature.

ParLa rédaction
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