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La healthtech française, un secteur dynamique et diversifié

La France est composée d’un dense tissu d’entreprises de HealthTech, dont une part importante de jeunes TPE. Les entreprises s’inscrivent dans un riche écosystème de partenaires et de prestataires, la sous-traitance étant une caractéristique du secteur. Avec près de 180 sociétés, les entreprises de biotechnologie représentent à elles seules près de la moitié du panel de l’étude. Les entreprises …

La healthtech française, un secteur dynamique et diversifié
La majorité des entreprises HealthTech sont des TPE (très petites entreprises) de moins de 10 salariés. Néanmoins, une part croissante de sociétés (22 entreprises) compte désormais plus de 100 salariés, se rapprochant ainsi du statut d’ETI (entreprise de taille intermé- diaire). Ceci témoigne de la croissance et de la maturité acquise du secteur en France, qui ne comptait il y a 5 ans que 5 entreprises de ces dimensions.

La France est composée d’un dense tissu d’entreprises de HealthTech, dont une part importante de jeunes TPE. Les entreprises s’inscrivent dans un riche écosystème de partenaires et de prestataires, la sous-traitance étant une caractéristique du secteur.

Avec près de 180 sociétés, les entreprises de biotechnologie représentent à elles seules près de la moitié du panel de l’étude. Les entreprises développant des dispositifs médicaux (dites med-tech) en concentrent près du quart. Les sociétés d’e-santé souvent à la croisée entre la medtech, le diagnostic et le digital, continue leur progres- sion avec une soixantaine de sociétés soit 16 % du panel. Cet écosystème est soutenu par un tissu de CRO (Contract Research Organisation) et de CDMO (Contract Development and Manufacturing Organisation).

Bien que diversifiée, la filière HealthTech se positionne en grande majorité sur des applications thérapeutiques humaines (plus des deux tiers des sociétés). Les dispositifs médicaux innovants, à la fois diagnostics et thérapeutiques sont également fortement développés par les entreprises tandis que la bio-informatique, utilisée à la fois en biotechnologie, medtech et dans certaines sociétés d’e-santé est présente chez un quart des entreprises. La bioproduction témoigne d’une progression de 5 points par rapport à 2020, atteignant 12 % des applications en 2021.

Bien qu’une grande partie des sociétés développe exclusivement des produits, une autre part presque égale opte pour un modèle mixte intégrant à la fois produits et services. Ces entreprises incluent par exemple certaines biotech possédant des plateformes technologiques ou offrant des services R&D, des medtech et sociétés d’e-santé possédant une composante DM mais aussi de services et logiciels. Les sociétés développant uniquement des services sont presque exclu- sivement des CRO, CDMO ou startups positionnées sur la santé digitale ou sur la recherche de candidats médicaments.

La majorité des entreprises HealthTech sont des TPE (très petites entreprises) de moins de 10 salariés. Néanmoins, une part croissante de sociétés (22 entreprises) compte désormais plus de 100 salariés, se rapprochant ainsi du statut d’ETI (entreprise de taille intermé- diaire). Ceci témoigne de la croissance et de la maturité acquise du secteur en France, qui ne comptait il y a 5 ans que 5 entreprises de ces dimensions.

Une majorité (41%) de startups jeunes de moins de 5 ans,

La filière HealthTech est caractérisée par une majorité (41%) de startups jeunes de moins de 5 ans, qui possèdent en moyenne 10 employés. La dynamique de création d’entreprises est contrebalancée par une part importante de sociétés de plus de 10 ans, représentant plus d’un tiers du panel. Ces entreprises plus matures concentrent plus de la moitié (56 %) des emplois de la filière HealthTech et possèdent en moyenne 40 employés.

La sous-traitance est l’une des caractéristiques clés de la filière. Ainsi, la quasi-totalité des entreprises (87%) y a recours, et ce peu importe la maturité de l’entreprise. Les activités les plus externalisées concernent principalement les fonctions de support telles que la comptabilité et les ressources humaines. Bien qu’une grande partie de la R&D soit réalisée en interne, les deux tiers des entreprises externa- lisent une partie de ce type d’activité, tout comme la pro- duction. La filière HealthTech s’inscrit ainsi dans un riche écosystème de partenaires et de sous-traitants.

Parmi les sociétés qui sous-traitent une ou plusieurs activités, les recommandations à travers le bouche à oreille sont le moyen privilégié par les entreprises pour trouver le bon prestataire. Les tiers de confiance, tels que les pôles de compétitivité, les clus- ters et associations professionnelles sont également des interlocuteurs importants pour accompagner les entreprises dans leur développement et dans leur recherche de partenaires, devançant les congrès, conférences et forums. Lors de leur création, 60% des entreprises ont bénéficié d’un dispositif d’accompagnement de type incubateur, accélérateur ou pépinière. 75% des entreprises du panel sont membres d’un pôle de compétitivité.

(SOURCE : FRANCE BIOTECH / PANORAMA FRANCE HEALTHTECH 2021)

ParLa rédaction
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