Zeiss agrandit sa nouvelle unité de production d’équipements médicaux
Implanté à La Rochelle, le site français du groupe allemand Zeiss fabrique des équipements médicaux, et notamment des implants intraoculaires. Fruit d’un investissement immobilier de 33,7 millions d’euros, GSE pilotera la conception et la réalisation de l’extension du site existant en ajoutant près de 14 000 m2 de bâtiment, dont 2 000 m2 de bureaux, qui permettront de développer …

Implanté à La Rochelle, le site français du groupe allemand Zeiss fabrique des équipements médicaux, et notamment des implants intraoculaires. Fruit d’un investissement immobilier de 33,7 millions d’euros, GSE pilotera la conception et la réalisation de l’extension du site existant en ajoutant près de 14 000 m2 de bâtiment, dont 2 000 m2 de bureaux, qui permettront de développer de nouveaux produits dans un bâtiment plus respectueux de l’environnement.
Une extension nécessaire au développement de l’entreprise
Fondée en 1846 à Jena, en Allemagne, Zeiss est leader dans le milieu des technologies médicales dans le secteur optique et de l’opto-électronique. Aujourd’hui, le site de La Rochelle abrite une usine de fabrication de dispositifs médicaux, notamment des implants intraoculaires pour soigner la cataracte. L’extension réalisée par GSE permettra d’augmenter significativement la production, de développer de nouveaux produits et d’installer des lignes de productions automatisées, le tout dans un ensemble plus respectueux de l’environnement.
Un ensemble industriel complexe et à la pointe de la performance environnementale
«L’ambition architecturale du projet était de donner un nouveau visage au site de Zeiss et de réaffirmer sa présence à La Rochelle» explique Alice Canivet, Architecte associée chez UNANIME. Ce projet vise des objectifs énergétiques très ambitieux, qui se traduisent par des performances élevées de l’enveloppe du bâtiment et des systèmes techniques dans un objectif de réduction des consommations, et s’inscrit dans la démarche bâtiment écoresponsable portée par GSE. En proposant d’aller au-delà des seules études règlementaires, «GSE a mené une simulation énergétique détaillée des consommations du futur bâtiment, incluant l’ensemble des équipements techniques et le process industriel», explique Liès Branche, Directeur Développement chez GSE. Cette étude a permis d’identifier et d’analyser plusieurs solutions techniques en se basant sur des critères de coûts d’investissement, coûts d’exploitation et de performances environnementales, et d’obtenir un bâtiment 30% moins énergivore que les obligations auxquelles il était soumis. «Parmi les solutions proposées, notre client a notamment fait le choix de maximiser sa production photovoltaïque en toiture, récupérer la chaleur fatale sur les équipements techniques, intégrer des éléments décoratifs intérieurs upcyclés pour cibler un impact carbone le plus faible possible», précise Liès Branche.
Outre l’aspect environnemental, la compétence du groupe se manifeste dans les contraintes techniques du bâtiment. Le nouveau site s’élève sur 4 niveaux, 2 de production et 2 de plancher technique, une obligation pour permettre une extension de cette taille sur un foncier limité – 13 000 m2 – et en site occupé. Ce nouveau projet vient également réaffirmer l’expertise de GSE dans les projets industriels complexes. S’agissant en particulier des salles blanches ISO 7 et 8, celles-ci bénéficieront d’un haut de niveau de performance en fluides, électricité, chauffage, ventilation et climatisation. L’ensemble des installations techniques seront pilotées par un système informatique connecté, appelé GTB (Gestion Technique du Bâtiment), permettant de contrôler et de superviser le niveau du confort, les usages et consommations, la sécurité et la sûreté du bâtiment.
Un chantier à faible impact
GSE s’engage également sur le suivi environnemental du chantier de la future unité de production Zeiss, notamment via une charte chantier propre engageant l’ensemble des entreprises intervenants sur le site. L’objectif de revalorisation des déchets de chantier est au-delà des objectifs européens pour le secteur du BTP, avec un taux de valorisation global supérieur à 85%. Enfin, il sera mis à disposition un espace de récupération des matériaux de surplus de chantiers pour qu’ils soient réemployés.

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